Abbé Rémi-Nicolas LEGENDRE.

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Un Flammerécourtois oublié

L'abbé Rémy-Nicolas LEGENDRE 1812 – 1894

Missionnaire apostolique, Chanoine honoraire de Smyrne

Auteur René VASSART – 15 Mai 2009

Pourquoi la tradition orale Flammerécourtoise a-t-elle totalement oublié ce prêtre dans le sacerdoce fut assez exceptionnel et qui eu une retraite plus qu'active au village de 1886 à 1894, année de sa mort? Voici un court résumé de sa vie, autant que les archives privées qu'il a laissées m'ont permis de la situer.

Jeunesse, prêtrise et premier sacerdoce en Haute-Marne ( 1812 – 1858 )

  • 7 Août 1812 : iNaissance à Flammerécourt, département de la Haute-marne, canton de Doulevant-le-château, ses parents étant Nicolas LEGENDRE ° 16 Juin 1781, cultivateur, et sa mère Marie-Joseph BEURNAX ° 28 Janvier 1776, il avait un frère Joseph ( 1803 – 1846 ) dont la descendance se perpétue toujours par la famille LEGENDRE de mon enfance, à l'heure de la rédaction de ce document, seul Michel habite encore le village.

  • 1825: stage d'école presbytérale près de l'abbé Jean-Baptiste BAVEUX ( 1795 – 1884 ), curé d'Ambonville.

  • 1828: entrée au petit séminaire de Langres pour le cycle d'études vers la prêtrise.

  • 1837 ' 27 Décembre ) Ordination à la cathédrale Saint-Mamès de Langres par Mgr Pierre-Louis PARISIS.

  • 1838 – 1842 : Curé de la paroisse de Magneux, près de Wassy.

  • 1842 – 1846 :Curé de la paroisse de Saucourt, près de Doulaincourt, sur le rognon.

L'abbé LEGENDRE manifeste un courage et dévouement exemplaire lors de l'épidémie de choléra de 1854 à tel point que l'évêque de Langres le mobilise pour l'envoyer à Doulevant, à Dommartin le Saint-Père et à Blumeray où la maladie est très active. Mgr GUERRIN va savoir récompenser de tels services.

  • 1856 – 1858: aumônier à l'hôpital Militaire de Bourbonne-les-bains, avec la direction de l'œuvre de fondation d'une chapelle à la dévotion de Notre-Dame d'Orient et destinée aux troupes impériales revenant de la campagne de Crimée. Malgré toute la bonne volonté de l'abbé LEGNEDRE, cette mission n'aboutira pas. L'inertie des autorités responsables fait échouer les entreprises de l'abbé l'une après l'autre. Finalement, l'aumônerie lui est retirée à la fin de la saison des eaux de 1858, Mais il conserve toute l'estime de son évêque.